Le jour de la joie pure
Un texte talmudique (Taanit 26b) qui, aujourd'hui, peut nous paraître doublement étrange nous l'enseigne : au temps du Temple, il n'y avait pas de plus grandes fêtes que Yom Kippour et le 15 Av.
Jours de joie pure liés par deux évènements comparables et infiniment heureux. Yom Kippour, on le sait, est l'anniversaire du jour où D.ieu pardonna aux enfants d'Israël la faute du veau d'or. Le 15 Av, D.ieu pardonna de même la faute des explorateurs.
D'autres évènements heureux survinrent certes un 15 Av mais celui-là, sans doute, est sans égal : pour avoir ajouté foi au récit des explorateurs qui prétendaient impossible l'installation en Terre Promise, les hommes de la génération de la Sortie d'Egypte avaient été condamnés à errer dans le désert. Chaque année, le 9 Av, un certain nombre d'entre eux mourraient. La quarantième année, rien n'advint le 9 Av. Mais on doutait de la date. Quand cependant, le 15 Av, la pleine lune apparut, on sut avec certitude que la date fatidique était dépassée, que les survivants avaient été "séparés pour la vie". D.ieu, là encore, avait pardonné.