Paracha Kedochim
Lévitique 19, 1 - 20, 27
Le verset Kedochim 19, 18 dit : "Tu aimeras ton prochain comme toi même" et Rachi explique : "Selon Rabbi Akiva, c'est un grand principe de la Torah". Néanmoins, ce précepte soulève deux interrogations :
1) Tout d'abord, comment la Torah peux-elle demander d'aimer son prochain autant que l'on aime sa propre personne, ce qui va à l'encontre de la nature humaine ?
2) En outre, pourquoi doit-il y avoir des Mitsvots régissant les relations entre les hommes, nombre d'entre elles étant énoncées dans cette Parachat Kedochim, "ne vole pas", "ne spolie pas", "ne colporte pas", "ne haïs pas" ? Bien plus, le même verset indique "ne te venge pas". Il est évident que celui qui aime son prochain respecte ces précepte, dès lors pourquoi les spécifier ?
En fait, on peut justifier qu'il en soit ainsi d'après les propos de Rabbi Akiva selon lesquels cette Mitsva est non uniquement une Mitsva spécifique mais "un grand principe de la Torah". Il veut donc pas dire simplement qu'un homme doit aimer son prochain, en son cœur, comme il aime sa propre personne, c'est en fait, un "principe", une règle générale, comportant de nombreux détails d'application, qui sont, en l’occurrence, toutes les autre Mitsvot s'appliquant entre les hommes.
Le précepte : "tu aimeras ton prochain comme toi même" ne se limite pas à un sentiment d'amour, physiqument ressenti, dans le cœur de l'homme, ce qui n'est pas envisageable, comme indiqué précédemment, cet amour doit avoir pour effet concret l'application de toutes les autre Mitsvots s'appliquant entre les hommes.
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