Paracha Bamidbar
Nombres 1, 1 - 4, 20
Pour nous donner une série d’enseignements fondamentaux.
En premier lieu, un désert n’a pas de propriétaire. En donnant la Torah dans le désert, D.ieu nous montrait qu’aucune personne, aucune tribu ne peut la contrôler. Chaque Juif peut y prétendre en toute égalité, en toute légitimité.
De plus, pour aborder la Torah, nous devons nous départir de toute possession, nous élevant au-delà de notre propre personnalité. La Torah reflète l’infinitude de D.ieu, elle transcende notre compréhension. Pour établir un lien avec cette infinitude, nous devons transcender notre ego.
Par ailleurs, le désert est un lieu aride et désolé. C’est ainsi qu’au moment où nos ancêtres reçurent la Torah, ils dépendaient entièrement de D.ieu pour la nourriture, l’eau et les vêtements. Et pourtant, loin d’en être préoccupés, ils reçurent la Torah avec un amour rempli de confiance.
Par le même biais, plutôt que de donner la préséance à nos préoccupations matérielles, nous devons considérer la Torah comme notre priorité essentielle et garder la confiance que D.ieu pourvoit à nos besoins comme Il le fit pour nos ancêtres.
La stérilité du désert peut également être comprise comme une métaphore d’un sentiment d’aridité et de vide spirituels. Quand bien même un homme se sent comparable à un désert aride, il ne doit pas tomber dans le désespoir. Car c’est précisément dans un environnement comparable que D.ieu est venu Lui-même auprès de notre peuple et lui a donné la Torah.
Ce concept s’applique également dans le cadre de nos relations avec autrui. Nous pouvons, et nous devons, partager la Torah avec tous les Juifs, y compris ceux qui paraissent aussi stériles qu’un désert. C’est la raison pour laquelle nos Sages nous enjoignent à «compter parmi les disciples d‘Aharon… aimant les créatures (nos alter ego) et les rapprochant de la Torah.
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